La valériane

Utilisée pendant l’antiquité (Hippocrate et Dioscoride par exemple) comme sédative, diurétique, antitussive (etc), elle fut surnommée au Moyen-âge « guérit-tout ». Elle fut aussi utilisée comme antispasmodique à partir du XVIIe siècle.

La valériane est aujourd’hui traditionnellement utilisée par voie orale dans les états de nervosité et les troubles mineurs du sommeil.

Infusion: 3 g de racine séchée dans 150 mL d’eau bouillante (à prendre en 3 fois en cas de nervosité; avant le coucher en cas de troubles du sommeil).

La valériane a aussi des usages culinaires: les fleurs, d’odeur agréable peuvent être intégrées à une salade composée.

Certains extraits secs éthanoliques de racines de valériane ont fait l’objet de nombreuses études cliniques chez l’homme. Celles-ci prouvent sans ambiguïté l’action sédative et calmante de la valériane. L’Agence Européenne du Médicament lui attribue d’ailleurs le statut « d’usage bien établi » pour ces indications. L’action est similaire aux benzodiazépines mais avec nettement moins d’effets indésirables.

La composition de la racine est complexe et aucun principe actif n’a pu être mis en évidence: la valériane agit par synergie de plusieurs de ses constituants.  Outre de l’huile essentielle et des flavonoïdes, on y trouve des sesquiterpènes particuliers, dont l’acide valérénique, utilisé comme principe traçeur par la Pharmacopée Européenne.