Geum urbanum L.
On utilise: racines, feuilles et fleurs.
Rosaceae
Parfois aussi appelée Benoîte officinale, elle était appelée au Moyen-âge par Ste Hildegarde "herbe bénite" (Herba benedicta), ce qui est devenu "herbe de St Benoît" puis "Benoîte". L'antique "cervoise" de nos ancêtres gaulois n'était pas aromatisée avec du houblon, mais avec de la benoîte.
Déjà citée par Pline l'ancien, la racine de benoîte était autrefois utilisée pour remplacer le clou de girofle. Il faut néanmoins utiliser une dose supérieure à celle du clou de girofle (parfumer bouillons, légumes, sauces,...).
La benoîte (herbe) est traditionnellement utilisée pour traiter les affections de la bouche et de la gorge (aphtes, raffermir les gencives, gargarisme contre le mal de gorge,...) et traiter les diarrhées.
Infusion: 1-4g de parties aériennes dans 250 mL d'eau bouillante trois fois par jour.
6-8 g de racines dans 250 mL d'eau bouillante. Laisser infuser 20 minutes les racines.
Les racines peuvent également directement être mâchées pour apaiser les douleurs dentaires.
Il existe très peu de données scientifiques sur la benoîte, si ce n'est que la présence de tanins dans la plante supporte l'usage traditionnel comme antidiarrhéique et hémostatique. La benoîte est purement une plante de médecine populaire.
La racine de benoîte contient un glycoside de l’eugénol, constituant principal du clou de girofle, ce qui supporte les usages contre les douleurs dentaires.
Floraison: mai-septembre.
Mellifère.
Petite plante de 20 à 70 cm de haut, commune dans les bois, talus, chemins de forêt, clairières forestières. Elle pousse souvent près des habitations et au bord des routes. Fleurs dressées à pétales jaunes, longs de 3-7 mm, sépales verts. Les racines séchées ont une odeur de clou de girofle.
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